CIÉF, Conseil International d'Études Francophones

Pour tous ceux et celles qui s’intéressent au monde francophone

Écrivains présents au congrès
   de Liège, 19-27 juin 2004

Jacqueline HARPMAN

Romancière

Belgique

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BIOGRAPHIE

Jacqueline Harpman est née le 5 juillet 1929.
En 1940 la famille Harpman quitte Bruxelles

pour aller vivre au Maroc. Lors de l'invasion
de la Belgique, sa grand-mère, son frère
ainsi que d'autres membres de sa familles
sont déportés en Allemagne d'où ils ne reviendront jamais.

En 1945-1946,
Jacqueline Harpman rentre à Bruxelles où elle termine ses humanités et s'inscrit à l'Université Libre de Bruxelles en médecine. En 1980, psychanalyste confirmée, elle se consacre à l'interprétation des cas et rédige des articles pour la Revue belge de psychanalyse.

Renseignements tirés d’une page personnelle

A consulter également : la page du Service du Livre luxembourgeois

BIBLIOGRAPHIE

à Brève Arcadie. Paris : Julliard, 1959. Prix Victor Rossel.

à L'Apparition des esprits. Paris : Julliard, 1960.

à Les Bons Sauvages. Paris : Julliard, 1966 ; rééd. Éditions Labor, 1992.

à La Mémoire trouble. Paris : Gallimard, 1987.

à La Fille démantelée. Paris : Stock, 1990. Prix Point de Mire.

à La Plage d'Ostende. Paris : Stock, 1991. Prix Point de Mire.

à La Lucarne. Paris : Stock, 1992.

à Le Bonheur dans le crime. Paris : Stock, 1993.

à Moi qui n'ai pas connu les hommes. Paris : Stock, 1995.

à Orlanda. Paris : Grasset, 1996. Prix Médicis (ex aequo avec Jean Rolin).

à L'Orage rompu. Paris : Grasset, 1998.

à Dieu et moi. Paris : Mille et Une Nuits, 2000.

à Récit de la dernière année. Paris : Grasset, 2000.

à La Dormition des amants. Paris : Grasset, 2002.

à Le Passage des éphémères. Paris : Grasset, 2003.

Jacques De Decker décrit Jacqueline Harpman comme « une grande, vraie romancière, une race en voie d'extinction. Sous les coups du roman formaliste et du roman témoignage, on est en train de perdre ce qui était la vraie veine du plaisir de la narration, libre, foisonnante, déferlante, qu'on a chez Harpman avec une joie imaginative extraordinaire. Il rapporte son oeuvre au grand roman anglais du XIXe et un des ses modèles, Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë (1847). Harpman confirme ces propos et concède que sa langue est plutôt celle du XVIIIe et du XIXe siècle ». (Cent auteurs à l’écran)

Jacqueline HARPMANText Box: Suite : Louis JOLICOEUR