Bulletin d'automne 2007

(mis à jour le 5 janvier 2008)



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SOMMAIRE

Mot de la Présidente

Rapport sommaire du 21e congrès du CIÉF à Cayenne en Guyane (2007)

Comité de direction, Conseil d’administration, Représentants des continents (2007-2008)

Renseignements d’ordre général

Envois du bureau
Envois des participants
Correspondance générale sur le congrès
Correspondance sur les propositions de session et de communication
Adhésion, frais d’inscription, prix étudiant
Candidatures pour le Conseil d’administration
Postes vacants au Conseil d’administration
Nouvelles membres/nouveaux membres élus
Certificat d’honneur Maurice Cagnon
Subvention de voyage
Prix étudiant
Le site internet du CIÉF (www.cief.org)

Nouvelles Études Francophones (NEF)

Le Congrès de Limoges du 29 juin au 6 juillet 2008

Le CIÉF et d’autres associations

Écrits et nouvelles de nos membres

1. Mot de la Présidente

Chers amies, amis et collègues,

Deux saisons ont passé déjà, mais nul besoin de puiser très loin dans notre mémoire pour nous replonger dans les beaux souvenirs ramenés de notre congrès en Guyane. S’il fallait qualifier d’un seul vocable le congrès 2007, c’est sans doute le mot « intense » qui conviendrait le mieux. Intense la chaleur du climat et des gens. Intense aussi l’émotion ressentie devant les multiples beautés de la Guyane. Intenses finalement, les échanges d’idées et débats durant les sessions, tables rondes et soirées d’animation.

A peine avons-nous assimilé les retombées du congrès de Cayenne que déjà nos regards se tournent vers la prochaine destination de notre congrès, lequel s’annonce tout aussi intense : Limoges, en France. En 2008, le CIÉF invite en effet ses congressistes à découvrir ou à redécouvrir cette belle région de France qu’est le Limousin.


Le congrès 2008 s’annonce passionnant. Déjà, l’envie nous prend de nous joindre à nos collègues francophones et francophiles du CIÉF pour ce congrès qui se déroulera en plein centre-ville de Limoges
, dans les bâtiments de la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) et de l’Université de Limoges.

Au cœur de la France, Limoges séduit immédiatement par le charme de son centre historique, son ambiance et sa convivialité. Sa Bibliothèque francophone multimédia, pôle associé à la Bibliothèque nationale de France pour le théâtre et la poésie francophones, de même que son Festival international des Francophonies en Limousin témoignent de l’engagement de cette ville à célébrer et à promouvoir la diversité des cultures et littératures francophones.


Divers choix d’hôtels à proximité des lieux du congrès vous permettront, chemin faisant, d’explorer en Limoges une ville qui sait manier cet art délicat qui consiste à concilier le devoir de préservation de l’histoire et l’insertion de plain pied dans la modernité.
Ville de la Résistance, cœur du maquis de la Vienne, ville de la porcelaine et des émaux, Limoges offre plus de 300 spectacles et concerts chaque année, preuve de son dynamisme culturel.

Nos principaux partenaires,
la mairie de Limoges, l’Office du tourisme, l’Université de Limoges et la Bibliothèque francophone multimédia, nous préparent le meilleur accueil qui soit dans les locaux de l’Université et de la Bibliothèque. Il nous faut remercier chaleureusement les administrateurs de tous les organismes et institutions dont le soutien généreux permet la réalisation de ce 22e congrès, de même que notre comité local dirigé par Chantal de Grandpré, chargée de mission pour la littérature francophone à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges.

En 2008, notre congrès sera teinté par les festivités liées au 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. En plus de nombreuses sessions pluridisciplinaires, le congrès proposera des réceptions, des tables rondes d’écrivains, une librairie, ainsi que des excursions.


Puisqu’il est question d’organisation, je voudrais saisir l’occasion de remercier une fois de plus tous ceux et celles qui travaillent à la planification et à la tenue des congrès. Comment ne pas souligner l’apport inestimable de la directrice générale sortante, Bénédicte Mauguière, qui a fourni un travail colossal durant son mandat à la direction du CIÉF ? Notre association ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans le travail acharné de Bénédicte, son professionnalisme de haut niveau et la générosité avec laquelle elle a donné d’innombrables heures de sa vie pour faire du CIÉF la prestigieuse organisation internationale qu’il est devenu aujourd’hui. Comment ne pas se montrer admiratif devant la merveilleuse collaboration consentie par la présidente sortante, Karen McPherson, à la fois discrète et toujours diligente, par notre précieuse trésorière, Dominique Ryon, qui se dépense sans compter depuis tant d’années et qui reste indispensable à la tenue des finances, à l’organisation du congrès, sans compter sa capacité à dénicher de fabuleuses excursions qui n’ont de cesse de nous émerveiller. Comment oublier Catherine Perry ? En plus de son mandat de rédactrice en chef de la revue du CIÉF, où elle abat un travail considérable, bien assistée de Bruno Thibault, il importe de souligner qu’elle continue d’assumer avec dévouement et une efficacité exemplaires diverses responsabilités au CIÉF, dont la gestion du site Web de l’association, qu’elle a monté dans son état actuel et si bien instrumentalisé que nous pouvons tous en être très fiers..


Je profite de l’occasion de ce bulletin pour remercier aussi tous les membres du Conseil d’administration, sortants et nouveaux, pour leur travail et leurs idées afin de développer et d’assurer l’avenir de notre association.


Je termine en vous invitant à lire le reste du Bulletin d’automne pour plus de détails sur divers aspects des activités du CIÉF. J’espère vous retrouver très nombreux à Limoges en juin et juillet prochains pour célébrer avec vous le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec et, surtout, le 22e congrès annuel du CIÉF. La France nous attend !


La présidente du CIÉF,

Christiane Melançon

2. Rapport sommaire du 21e congrès du CIÉF à Cayenne en Guyane (2007)

Le 21e congrès mondial du CIÉF s’est tenu du 1er au 8 juillet 2007 à Cayenne, en Guyane française. Pour son aide précieuse dans l’organisation du congrès, le Conseil international d’études francophones exprime sa reconnaissance envers la présidente du comité local, Mme Monique Blérald, notre nouvelle vice-présidente, qui a montré, en dirigeant son équipe lors du congrès en Guyane, un sens de l’organisation et un engagement exemplaires. Il remercie aussi chaleureusement les personnes suivantes : Serge Patient, président d’honneur du Comité local, Marie-Annick Atticot, Noëlina François, Marie-Patrice Benoit, Didier Bereau, Valentine Horth, Astrid Bonté et Louise Néron, photographe officielle du Congrès 2007.
Le CIÉF remercie chaleureusement de leur soutien les institutions publiques, universitaires et gouvernementales suivantes :
La Préfecture de la région Guyane, Fonds de coopération régionale
L’Université des Antilles et de la Guyane (CUR, IESG, CRILLASH)
Le Pôle universitaire guyanais
Le Centre national d’études spatiales
Le Conseil régional de la Guyane
Le Conseil général de la Guyane
La Direction régionale des affaires culturelles de la Guyane
L’Organisation internationale de la francophonie (OIF)
L’Association internationale des études québécoises (AIEQ)
La CCCL et la Chambre de commerce et d’industrie de la Guyane
Les mairies de Roura, de Kourou, d’Awala Yalimapo, de Saint-Laurent et de Rémire-Montjoly
Le Comité du tourisme de la Guyane
RFO Guyane
Promolivre
Plume guyanaise
L’Association des auteurs guyanais
L’Association des amis de Léon Gontran Damas
Librairie Encrage, Kourou (Mme Maud Prigent)
Ibis Rouge Editions (M. Jean-Louis Malherbes)

Sessions

Les 34 sessions du Congrès ont porté sur divers aspects de la littérature, du cinéma, du théâtre, de la culture, de l’histoire et des créateurs du monde francophone. De nombreux congressistes ainsi que des présidentes et présidents de sessions ont souligné la qualité des communications. En témoignent les nombreuses questions suscitées dans l’auditoire et les échanges animés et fructueux qui ont suivi.

Présentation de Edwige Khaznadar, chargée de rédiger un rapport sur le congrès

« A chacune et chacun son congrès CIéf 2007. Voici quelques fragments du kaléidoscope : il n’y a pour moi que de belles images. Dès dimanche 1er juillet, plaisir et travail. Déjà plusieurs avaient fait leur tour de Guyane, de ses eaux brunes et de ses profondeurs vertes, de même qu’admiré les rues fourmillantes de Cayenne et sa belle place des Palmistes pour commencer. Le gros des congressistes se déverse à l’aéroport pour courir sous les chaudes averses équatoriales vers les premières chaleureuses embrassades. Certes, en voilà qui se dissipent dans la foule dominicale guyanaise, pour aller par exemple assister à des événements locaux à Cacao – on vous révèlera plus loin ce qu’est Cacao – pour en revenir brûlés par le soleil.

En ce début de congrès, les deux sessions prévues attirent déjà des groupes nombreux, guidés avec célérité et la plus grande gentillesse à travers les cours et couloirs de l’Université, par de souriants étudiants et étudiantes en costumes guyanais. Les congressistes sont plongés d’emblée dans la littérature africaine et caribéenne par Antoinette Sol, Hanétha Vété-Congolo, Vina Tirven-Gadum, Samira Sayeh, toutes quatre des États-Unis : leurs exposés suscitent des réactions aussi intelligentes que passionnées. Puis Désiré K Wa Kabwe Segatti, de Johannesburg, Sarah Davies Cordova et Maria Gonella Traub, des États-Unis elles aussi, déconstruisent brillamment, à travers les fortes personnalités féminines étudiées, les stéréotypes qui marquent la vision littéraire de la femme. La soirée voit les amitiés continuer à se reformer, pendant que notre directrice générale, Bénédicte Mauguière, assure avec brio notre promotion médiatique à la télévision guyanaise, et notre vice-présidente, Christiane Melançon prend le relai pour une entrevue à la radio locale.

Lundi, derniers arrivages aériens. Impossible de raconter toutes les aventures. L’essentiel est qu’on soit là ! Mais vient le moment crucial, le rude embarras, sans cesse répété jusqu’à la fin : quelle session choisir ? Toutes sont intéressantes. Voici une discussion passionnée sur un sujet pourtant austère, les stratégies d’écriture, présentées par Lélia Young, de l’Université York au Canada et Edwige Khaznadar, de Toulouse : les questions soulevées sont d’une actualité brûlante. Voilà le Maghreb et la symbolique féminine des sacrifices de l’encens avec Zakia Robana, les ambiguïtés des textes arabes scrutées par Richard Seranno, l’humanité/animalité chez Mohammed el Hassani analysée par Mathilde Mésavage : les commentaires fusent et sont, faut-il le répéter, passionnés et passionnants.

Les boissons et plats locaux du Resto U, ainsi que la grâce et l’attention des jeunes gens qui les servent, redonnent à tous les forces nécessaires. L’après-midi nous emporte dans la musique-langage de Gérard Etienne qu’Aurélia Roman fait chanter avec l’empathie profonde qui la caractérise, Nadia Harris à son tour nous initie au souffle d’Andrée Chédid, souffle qui porte à prendre le large. Mais quoi d’autre ailleurs ? Des échos enthousiastes arrivent de partout : la vie est dure au congrès du CIÉf, trop de gens trop captivants.

Le soir, nous voici à la Chambre de commerce, bâtiment « colonial » de toute beauté : immense amphithéâtre pratiquement comble. Nous écoutons Serge Patient et ses paroles de profonde sagesse, Christiane Taubira et ses flamboyances, Bénédicte Mauguière et Karen McPherson comme toujours directes et claires, puis le représentant de l’Université des Antilles et de la Guyane. Christiane Melançon ménage le suspens : à qui le Certificat d’honneur Maurice Cagnon ? A l’écrivaine Ananda Devi, arrivée tout juste et qui séduit chacun avec son charme, sa grâce, sa magie du verbe. Le buffet qui suit nous régale de ses délices, dont le traditionnel poulet boucané, rafraîchi d’un punch musclé ou de ces jus exotiques enivrants par leur seule saveur. La journée est-elle finie ? Non, juste le temps de voir encore les actualités télévisées locales qui font, et fort bien, la publicité du congrès et donnent un aperçu de la réunion qui vient de s’achever.

Mardi. Le drame quotidien : quelle session choisir ? Comment manquer « Littérature et politique » ou « Histoire et culture guyanaise », qui offre la déconstruction méthodique des stéréotypes frappant la Guyane par tour à tour Bill Marshall de Glasgow, Rodrigo Olivencia de Montréal, Isabelle Hidair de Guyane et Mark Andrews des États-Unis. Serge Patient, présent, commente les exposés avec justesse. On quitte la Guyane à la session suivante pour voyager à travers l’Europe par l’Orient-Express, naviguer sur l’océan Indien et même s’évader dans la littérature de voyage, avec Norbert Dodille de la Réunion, Tanju Inal d’Ankara et Claire Keith, des États-Unis.

L’après-midi nous voici au tréfonds de la pensée guyanaise : qu’éveille dans les esprits caribéens, guyanais et brésiliens le mot « créole » ?, se demande, en y répondant, Gérard Police, de Guyane. Une table ronde nous permet ensuite d’entendre à nouveau, rapidement, Serge Patient qui présente l’approche sociolinguistique de la « créolisation ». Les exposés qui suivent, pour certains d’une élévation technique parfois vertigineuse, promettaient un débat passionnant, mais l’aventure est au coin des amphis : l’horaire des cars provoque une retraite précipitée.

A nouveau à la Chambre de commerce, l’émotion nous attend le soir, à l’écoute de la parole douce, basse, unie, pénétrante, d’Ananda Devi qui nous entraîne dans ses engagements si profondément humains. Le représentant de RFO-Guyane prend la parole en suivant, pour parler de l’influence française dans la francophonie des « trois océans ». Un cocktail nous est offert par la Communauté des communes du littoral, puis nous assistons au film Marrons sur la piste des Créoles d’Amérique du Nord, qui ajoute aux Créoles les Cadiens et leur musique au rythme entraînant et aux paroles mélancoliques. André Gladu, le réalisateur du film, anime la discussion qui suit en l’élargissant aux graves problèmes actuels de la Louisiane.

Mercredi. Pendant que les congressistes studieux assistent aux sessions du matin, le Conseil d’administration délibère de l’avenir prometteur du CIéF. Puis on court : pour manger avant de naviguer en pirogue vers la crique Gabriel, ou encore pour attraper le car pour Kourou. Pour les unes et les uns, des excursions qui deviendront des souvenirs inoubliables.
Jeudi 5. Difficile de se lever après le retour tardif d’un repas jubilatoire à Kourou. Mais les communications entendues nous ramènent aux questions existentielles : « L’identité et la mort dans la littérature francophone », à Madagascar avec Raoul Holland du Japon, en Acadie avec Jean-Luc Desalvo, des États-Unis. Il faut aussi assister à la session « La quête identitaire dans la littérature francophone », présidée par Jean-Denis Côté, et dont le sujet ne cesse d’interpeler nos congressistes. « L’apprentissage du français parlé par les enfants hmongs » est supervisé dans les familles par les grandes sœurs, nous apprend par ailleurs Kaoly Yang, des Etats-Unis. Puis Marie-Christine Rochmann, de Montpellier, développe l’influence et le rôle ambigus de l’école en Afrique comme aux Antilles : « Créole love école » ?

L’après-midi les tables rondes « Littérature et société à Haïti » et « Les figures de la femme créole dans la littérature francophone » élargissent encore l’horizon des congressistes qui, de retour ensuite au centre-ville, prennent le temps de musarder dans la grande braderie qui a envahi les trottoirs (les automobilistes sur la chaussée, au volant de leurs belles automobiles, sont débonnaires).

Le soir voit la grande célébration du XXe anniversaire du CIéF sur la terrasse de l’Hôtel Amazonia. Soirée fort arrosée : de rapides déluges équatoriaux qui apportent plus de bonne humeur que d’inconfort. Vite oubliés, ils sont suivis des allocutions de M. le Président du Conseil régional et de M. le directeur des Affaires culturelles, qui soulignent le rôle essentiel de la Guyane dans la francophonie. Puis la fête commence : chants choraux, et avec le groupe WAPA danses ! couleurs ! élégance ! Impossible de dépasser la richesse guyanaise. Et le rythme ! Donné tant par des batteurs que par une gracieuse et compétente jeune batteuse, il entraîne le congrès tout entier parmi les danseurs et danseuses en costumes chatoyants. Le buffet de spécialités entretient les forces. On peut déclarer ici que la Guyane a été pour le CIÉF l’une des plus accueillantes, si ce n’est la plus hospitalière, des terres francophones : chaque soir boissons, buffets, meilleurs les uns que les autres. Les 20 ans du CIéF arrosés de pluie équatoriale et de champagne ont généré une ambiance inoubliable que l’on comparera (en mieux ? ouvrons la discussion…) aux mémorables fêtes cadiennes du congrès de Lafayette ou aux sensuelles (mais oui !) danses orientales de celui de Sousse.

Vendredi 6 juillet. Faut-il avouer que trop de congressistes ont trop dormi pour assister aux premières sessions de la matinée ? Malgré l’intérêt évident de « Figures de transfert » et « La haine dans la littérature française et francophone », une dernière fois, un choix difficile reste à faire : encore « La haine » ou « L’autre au singulier » ? « L’autre » en Côte d’Ivoire est présenté dans les tragiques affrontements actuels par Kanaté Dahouda, des États-Unis, il est « double » dans le spirituel exposé de Georges Fréris, de Thessalonique, « l’altérité souffrante » portée par Elvire Maurouard, de Paris. La rencontre dans la soirée des écrivains guyanais clôt cette dernière journée de découverte littéraire.

Mais voici la nuit : l’océan appelle, les tortues géantes viennent pondre sur les plages ! Il faut sauver les bébés qui naissent avant que les chiens ou les crabes ne les dévorent, et tout un groupe part pour le sauvetage, emmené par une enthousiaste Patricia, présidente de la KWAKA, qui se dévoue au sauvetage des tortues luth en voie de disparition. Pas de bébé ce soir, mais pendant que ses congénères s’affairent à pondre dans le nid qu’elles creusent, une tortue de 600 kg se perd au fond d’un fossé : voilà Patricia qui la conduit dans le bon sens, et deux héros du CIéF (leurs amis les reconnaîtront) qui la poussent, la hissent (600 kg !) vers le haut de la dune, bien 5 mètres au moins de dénivelé, bien 30 mètres au moins de chemin. Et la tortue sauvée est destinée à devenir l’héroïne d’un prochain conte pour enfants. Coucher à nouveau au milieu de la nuit…

La semaine se termine le samedi 7 juillet sur un départ dès potron-minet aux Iles du Salut et leur bagne pour les unes et uns ; les autres partant vaillamment l’après-midi pour deux jours dans les profondeurs de la forêt guyanaise. Il reste pour beaucoup d’entre nous encore un dimanche à passer à Cayenne, et l’occasion ou de profiter des plages proches et y voir enfin la naissance des bébés tortues, une merveille, ou partir en pirogue au cœur de la forêt vers Cacao. Des lamantins ? des anacondas ? pas vu, mais les racines des palétuviers sont un monde, le sentier qui mène au village amérindien serpente entre d’autres racines où nous plongeons dans la boue jusqu’aux chevilles. Dans la bonne humeur, nous admirons ou achetons les « bijoux » qui nous sont présentés (dents de caïmans !), pour repartir en pirogue vers le village hmong : Cacao, dont les habitants, réfugiés asiatiques des confins du Laos, ont été installés dans cette forêt aussi tropicale que celle qu’ils ont laissée, et qui s’activent et prospèrent. Trop peu de temps hélas ! pour tout visiter, retour par le fleuve aux eaux brunes qui montent et descendent avec la marée, derniers souvenirs d’un séjour prodigieux. Et le lendemain : les aéroports et leurs contrôles…

Dans cette ambiance festive, de quels écrivains, quelles écrivaines francophones ai-je fait la connaissance ? approfondi la compréhension ? Ce sont les Martiniquaises Nicole Cage-Florentiny et Fabienne Kanor, l’Algérien Mouloud Feraoun, un panorama de Michel-Ange à Calixthe Beyala, mais oui, puis la France avec George Sand, et Véronique Tadjo, d’origine ivoirienne. Continuons : les Marocains Youssef Amgar, Zaghloul Morsy, Mohammed el Hassani, Gérard Etienne et sa chère Haïti ; Andrée Chedid la Libanaise d’Egypte ; la Guyane avec Serge Patient, Bertène Juminer ; le Suisse Nicolas Bouvier, et le Brésilien José Sarney ; de Madagascar Pelandrova Dreo et Michèle Rakotoson ; l’Acadienne Antonine Maillet ; le Grec francophone Vassilis Alexakis ; l’Ivoirien Amadou Kourouma et qui ai-je oublié ? Un vertige géographique nous prend à imaginer tout ce qui s’est entendu dans les autres sessions. Quelle moisson ! C’est ça, le CIÉF.

Pour le reste pas d’autre option si ce n’est de se reporter au programme et aux résumés des communications qu’offre le site du CIÉF afin d’avoir au moins une idée de l’ensemble de tout ce qui s’est vu, écouté, dit, discuté. Nous en retrouverons une partie, j’espère, grâce à Catherine Perry et son équipe, sous forme d’articles dans la revue NEF. Et notre dynamique photographe officielle, Louise Néron, saura bien nous présenter sa moisson.

Il est possible de conclure en disant que le CIÉF et Monique Blérald ont su organiser à la perfection, avec l’équipe de jeunes, un séjour inoubliable. S’agit-il de faire de la publicité pour la Guyane ? C’est gagné ! Nous saurons faire connaître ses merveilles à tous nos amis autour de nous, et saurons mettre en avant son importance. Je ne veux pas terminer sans citer Dominique Ryon, omniprésente dans son efficacité et sa gentillesse, veillant au déroulement du congrès avec son sang-froid de toujours. Bravo pour tout, bravo pour toutes et tous, et à l’année prochaine ! »

Edwige Khaznadar

Certificat d’honneur Maurice Cagnon

Comme chaque année, le Certificat d’honneur Maurice Cagnon et le Prix étudiant ont été remis lors du Congrès. Le CIÉF a donc honoré l’écrivaine mauricienne Ananda Devi en lui décernant le Certificat d’honneur Maurice Cagnon.
Mille merci !

Le Comité de direction remercie chaleureusement tous et toutes les congressistes pour leur contribution inestimable au succès de ce 21e Congrès. Le 22e Congrès du CIÉF aura lieu à Limoges en France, du 29 juin au 6 juillet 2008.

3. Comité de direction, Conseil d’administration, Représentants régionaux

COMITÉ DE DIRECTION

Directrice générale sortante
Bénédicte Mauguière
(2001- 2007)
University of Louisiana at Lafayette
Department of Modern Languages
UL. Box 43331
Lafayette, LA 70504-3331, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-337-233-1531
Fax : +1-337-233-1531
Courriel

Présidente sortante
Karen McPherson
(Congrès 2005 - Congrès 2007)
University of Oregon, ÉTATS-UNIS
Courriel

Présidente
Christiane Melançon
(Congrès 2007 - Congrès 2009)

Université du Québec en Outaouais
Département d’études langagières
C.P. 1250, Succ Hull, bureau F-1007
Gatineau (Québec), CANADA J8X 3X7
Tél. : +1-819-595-3900 poste 4429
Fax : +1-819-595-4450
Courriel

Vice-Présidente
Monique Blérald (Congrès 2007 – Congrès 2009)
IESG - Université des Antilles et de la Guyane
Campus Saint-Denis
Avenue d’Estrée
Cayenne 97300, GUYANE
Courriel

Secrétaire Trésorière
Dominique Ryon
CIÉF
PO Box 5206
Lafayette, LA 70502, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-337-482-6816
Courriel

 

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Charles Bonn (Congrès 2007 - Congrès 2010)
Université Lyon 2, FRANCE
Courriel

Jean Denis Côté (Congrès 2006 – Congrès 2009)
855. avenue Myrand, app. 11
Québec (Québec), CANADA G1V 2V8
Tél. : +1-418-681-6286
Courriel

Claire Keith (Congrès 2007 - Congrès 2010)
Marist College
Dept. of Modern Languages & Cultures
Poughkeepsie, NY 12601, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-845-575-3000 poste 2267
Fax : +1-845-575-3560
Courriel

Edwige Khaznadar (Congrès 2005 - Congrès 2008)
ERSS-CNRS et Université de Toulouse-Le-Mirail
2, rue des Marnieres
64140 Billihre, FRANCE
Tél. et Fax : +33-559-32-79-09
Courriel

Gérard Étienne (Congrès 2006 - Congrès 2009)
Université de Moncton, CANADA
Courriel

Rose Marie Kuhn (Congrès 2007 - Congrès 2010)
California State University, Fresno
Dept. of Foreign Languages & Literatures, EE 96
Fresno, CA 93740-8030, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-209-278-6890
Fax : +1-559-278-7878
Courriel

Georges Fréris (Congrès 2006 - Congrès 2009)
Université Aristote de Thessalonique
Dép. de langue et de littérature françaises
Laboratoire de littérature comparée, B.P. 81
Thessalonique 54640, GRÈCE
Tél. : +30-23-1099-7494
Fax : +30-23-1099-7565
Courriel

Thierry Léger (Congrès 2005 - Congrès 2008)
Kennesaw State University
College of Humanities & Social Sciences
1000 Chastain Rd. # 23011000 Chastain Rd. # 2301
Kennesaw, GA 30144-5591, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-770-423-6124
Fax : +1-770-423-6705
Courriel (cliquez le lien)

Jean-Marc Gouanvic (Congrès 2005 - Congrès 2008)
Université Concordia
Département d’études françaises
1455, boulevard de Maisonneuve Ouest
Montréal (Québec), CANADA H3G 1M8
Tél. : +1-514-848-2424 poste 7529
Courriel

Jeannine Paque (Congrès 2007 - Congrès 2010)
Université de Liège
Quai Sainte-Barbe 24, bt 51
Liège, 4020 BELGIQUE
Courriel

Nadia Harris (Congrès 2006 - Congrès 2009)
American University
Études francophones
Dept. of Language and Foreign Studies
Washington D.C., ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-202-885-2376
Fax : +1-202-885-1076
Courriel

Judith Sinanga-Ohlmann (Congrès 2007 - Congrès 2010)
Languages, Literatures and Cultures
Université de Windsor
7117 Lambton Tower
Windsor (Ontario), CANADA N9B 3P4
Tél. : +1-519-253-3000 poste 2063
Courriel

Mariana Ionescu (Congrès 2005 - Congrès 2008)
Huron University College
1349 Western Road
London (Ontario), CANADA ON N6G 1H3
Tél. : +1-519-438-7224
Fax : +1-519-438-3938
Courriel

Bruno Thibault (Congrès 2006 - Congrès 2009)
University of Delaware
Dept. of Foreign Languages & Literatures
Jastak-Burgess Hall 225
Newark, DE 19716-2550, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1- 302-831-6880
Courriel

Rédactrice en chef de la revue :
Catherine Perry
(depuis 2004)
University of Notre Dame
Dept. of Romance Languages & Literatures
343 O’Shaughnessy Hall
Notre Dame, IN 46556, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-574-631-6472
Courriel

REPRÉSENTANTS RÉGIONAUX

Afrique

Pierre N’Da
Université de Cocody
B.P. V34
Abidjan, CÔTE D’IVOIRE
Fax : +225-44-87-51

Amérique latine

Rosa de Genoud
Universidad Nacional de Cuyo de Mendoza
Département de Français
CELFF, Facultad de Filosofio y Letras
5500 ARGENTINE
Tél. : +54-61-25-89-80
Fax : +54-61-38-02-54
Courriel

Asie

Nathalie Nguyen
The University of Newcastle
School of Language & Media
McMullin Building, University Drive
Callaghan 2308, AUSTRALIA
Tél. : +61-2-4921-5371
Fax : +61-2-4921-6949
Courriel

Caraïbe

Yanick Lahens
Université d’État d’Haiti/Ed. Deschamps
Boîte Postale 2013
Petion-Ville, HAÏTI
Tél. : +509-57-34-00
Fax : +509-23-23-41
Courriel

Europe

Jean-Pierre Bertrand
Université de Liège
Faculté de Philosophie et Lettres
Place Cockerill, 3
4000 Liège, BELGIQUE
Tél. : +324-366-5407
Fax : +324-366-5719
Courriel

Maghreb

Moncef Khemiri
Université de la Manouba, Faculté des lettres
Université de Tunis, École normale supérieure
TUNISIE
Courriel

4. Renseignements d’ordre général

Envois du bureau

Octobre-décembre :

Bulletin (avec la liste des appels de communication pour des sessions proposées et les coordonnées des responsables à contacter) disponible dans le site du CIÉF
(Notez que le Bulletin ne sera envoyé par courrier postal qu’aux membres ne disposant pas de courriel.)
formulaires d’adhésion et d’inscription au congrès pour le congrès disponibles dans le site du CIÉF
formulaires de proposition de session complète et de proposition de communication individuelle disponibles dans le site du CIÉF
formulaire de proposition de candidature au Conseil d’administration disponible dans le site du CIÉF

Janvier-février :

information en ce qui concerne le transport et les réservations d’hôtel disponible dans le site du CIÉF
information en ce qui concerne l’inscription aux excursions disponible dans le site du CIÉF

Mars-avril :

Pré-Programme du congrès disponible dans le site du CIÉF (Il n’y a pas d’envois par courrier postal.)
jours et heures des sessions, résumés des communications
renseignements sur les invitées et invités d’honneur et les événements culturels

Juin-juillet : Le Programme imprimé du Congrès est disponible sur place.

Envois des participants

Septembre 2007 : Renouvellement de la cotisation/adhésion annuelle au CIÉF (l’adhésion au CIÉF couvre la période de septembre 2007 à août 2008. Elle comprend également l’abonnement à Nouvelles Études Francophones, la revue scientifique du CIÉF). Il est possible d’adhérer à tout moment de l’année, mais pour être sûr d’obtenir le numéro d’automne de la revue, il faut envoyer la cotisation en septembre. Voir la page des formulaires dans le site du CIÉF pour télécharger le formulaire d’adhésion ou pour payer l’adhésion par carte bancaire en ligne.
Septembre-novembre 2007 : Période d’envoi des formulaires de propositions de sessions avec appel dans le Bulletin d’automne. Pour proposer une session dans le Bulletin, les présidentes et présidents de session doivent avoir réglé leur adhésion au CIÉF pour l’année 2007-2008.
Décembre-janvier 2007 : Pour ceux et celles qui veulent répondre à un appel publié dans le Bulletin, période d’envoi des propositions de communication aux présidentes et présidents de session.
15 novembre 2007 – 15 janvier 2008 : ♦Période d’envoi des formulaires de propositions de communication individuelle (pour le comité d’évaluation). ♦Période d’envoi des formulaires de propositions de sessions complètes (pour le comité d’évaluation). (Rappel : Il est de la responsabilité des présidentes et présidents de session de vérifier auprès de leurs participants s’ils sont des membres actifs du CIÉF pour l’année 2007-2008. Après un rappel fin février, les membres dont l’adhésion n’est toujours pas en règle prennent le risque de voir leur communication annulée et remplacée.)
Décembre 2007 : Formulaires de nomination au Conseil d’administration envoyés par courrier postal à la vice-présidente, Monique BLÉRALD. Les formulaires de candidature au Conseil d’administration sont disponibles dans le site du CIÉF.
1er janvier 2008 - 30 avril 2008 : Période d’envoi des formulaires d’inscription au congrès à la secrétaire trésorière, Dominique RYON.
31 mai 2008 : Candidatures pour le Prix étudiant CIÉF – envoi numérisé de la communication à Dominique RYON (voir les règlements plus bas)
29 juin – 6 juillet 2008 : Congrès de Limoges

Résumé de quelques dates limites importantes :

30 septembre : Renouvellement de l’adhésion pour recevoir les deux numéros de NEF ou pour publier un appel dans le Bulletin d’automne
20 décembre : Soumission de candidatures au Conseil d’administration
15 janvier : Soumission au comité d’évaluation de propositions de communication et de propositions de session complète
15 mars : Paiement de l’adhésion pour voir sa communication annoncée dans le préprogramme du congrès
30 avril : Paiement de l’inscription au congrès un tarif régulier et pour voir sa communication annoncée dans le programme imprimé
31 mai : Date limite de proposition de candidatures pour le Prix étudiant CIÉF

Correspondance générale sur le congrès

Dominique Ryon
Secrétaire trésorière
CIÉF
PO Box 5206
Lafayette, LA 70502, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-337-482-6816
Courriel

Correspondance sur les propositions de sessions et communications

Christiane Melançon
Présidente

Université du Québec en Outaouais
Département d’études langagières
C.P. 1250, Succ Hull, bureau F-1007
Gatineau (Québec) CANADA J8X 3X7
Tél. : 1-819-595-3900 poste 4429
Fax : 1-819-595-2212
Courriel

Adhésions, frais d’inscription, Prix étudiant

Dominique Ryon
Secrétaire trésorière

CIÉF
PO Box 5206
Lafayette, LA 70502, ÉTATS-UNIS
Tél. : (337) 482-6816
Courriel

Candidatures pour le Conseil d’administration

Monique Blérald
Vice-présidente
IESG - Université des Antilles et de la Guyane
Campus Saint-Denis
Avenue d’Estrée
Cayenne 97300, GUYANE
Courriel

Postes vacants au Conseil d’administration

La Direction du CIÉF vous invite à proposer des noms de collègues, avec leur accord, pour le poste de membre du Conseil d’administration. Ne sont éligibles que les membres actifs du CIÉF représentant toute discipline et tout secteur d’activité de la Francophonie. Conformément à la résolution de l’Assemblée générale au Congrès 2004 de Liège, pour être éligible au Conseil d’administration, toute candidate ou tout candidat doit avoir au minimum trois ans d’affiliation avec le CIÉF, dont deux ans durant les quatre dernières années. 4 postes sont vacants : 1 représentant les États-Unis, 2 représentant le Canada, 2 représentants des pays autres que les États-Unis et le Canada. Date limite : fin décembre 2007. Pour proposer des candidatures, voir le formulaire.

Nouvelles membres et nouveaux membres élus

Le CIÉF est heureux d’accueillir une nouvelle présidente en la personne de Christiane Melançon et une nouvelle vice-présidente en celle de Monique Blérald. C’est aussi avec fierté qu’il accueille les nouveaux membres du Conseil d’administration (au mandat de trois ans) :

  • Charles Bonn
  • Claire Keith
  • Rose-Marie Kuhn
  • Jeanine Paque
  • Judith Sinanga-Ohlmann.

Pour leur collaboration efficace et dévouée au cours des années passées, nous remercions les membres du Conseil d’administration dont le mandat a pris fin au Congrès de Cayenne : Vassiliki Lalagianni, Roseanna Dufault, Mildred Mortimer, Colette Nys-Nazure et Lelia Young.

Certificat d’honneur Maurice Cagnon

Le Certificat d’honneur Maurice Cagnon du CIÉF a été décerné cette année à l’écrivaine mauricienne Ananda Devi, en reconnaissance de son apport exceptionnel au développement des études francophones dans le monde.

Subvention de voyage

Le CIÉF accorde trois bourses de 100 $US chacune aux étudiantes ou étudiants qui souhaitent présenter une communication au congrès annuel. Toute étudiante ou étudiant désirant présenter sa candidature en 2008 doit soumettre à la Secrétaire Trésorière, au plus tard le 15 mars 2008, une lettre de recommandation de son directeur de thèse et un précis de la communication proposée.

Prix étudiant

Toute étudiante ou tout étudiant au doctorat désirant présenter sa candidature doit soumettre à la Secrétaire trésorière, pour le 31 mai 2008, un exemplaire numérisé de sa communication (en format Word ou RTF pour Windows), soit par courriel, soit sur disquette ou cédérom par envoi postal. Cet envoi doit être accompagné d’une preuve de l’acceptation de la communication dans une session du congrès CIÉF. L’annonce de la lauréate ou du lauréat se fait au congrès, à l’Assemblée générale. Le désistement au congrès annule automatiquement la candidature. Les lauréates et lauréats du Prix étudiant sont invités à soumettre leur essai, sous forme d’article, à Nouvelles Études Francophones, la revue du CIÉF.

Le site internet du CIÉF (www.cief.org)

En avril 2005, le CIÉF a créé un forum auquel tous les membres, anciens et actuels, sont invités à participer. Moins formel et moins envahissant qu’une liste de discussion, le forum permet l’échange de sujets nombreux, des plus universitaires aux plus pratiques, organisés par thèmes. Seuls les membres du CIÉF peuvent s’y inscrire et y participer.
Venez souvent nous rendre visite sur www.cief.org pour vous informer des nouveaux développements dans notre association !

5. Nouvelles Études Francophones (NEF)

Numéros récents et à venir de NEF

À l’occasion des vingt ans du CIÉF, la revue Nouvelles Études Francophones a publié, dans son numéro de printemps, une section consacrée à des récipiendaires du Certificat d’honneur Maurice Cagnon au cours des années et à des membres du Comité d’honneur de NEF, qui ont partagé avec nous leurs réflexions et leurs souvenirs dans des articles critiques, des essais ou des textes de création littéraire. C’est ainsi que nous avons publié des textes de grandes personnalités du monde académique et littéraire, qui ont généreusement contribué à ce numéro. Parmi ces textes, dont plusieurs sont émouvants, certains commémorent la fondation du CIÉF en 1987. Nos collaborateurs qui ont eu la chance de connaître Maurice Cagnon font preuve de leur reconnaissance envers ce pionnier du développement des études francophones en Amérique du Nord.
Ce numéro anniversaire nous a donné l’occasion de préciser que la francophonie dans notre emploi du terme ne se limite aucunement aux pays dits « francophones », mais qu’elle englobe la francophonie partout où celle-ci existe, que ce soit en Roumanie, en France ou au Vietnam. Nous souscrivons donc entièrement à l’appellation de « littérature-monde en français » qu’ont donnée à la littérature de toutes les régions francophones du monde un nombre important d’écrivains dans le quotidien Le Monde du 16 mars 2007.
En plus d’articles pluri-thématiques comme à l’accoutumée, le numéro d’automne de NEF, à paraître en décembre, contiendra une section spéciale sur Ahmadou Kourouma, dans le cadre de la double commémoration de sa naissance – le 24 novembre 1927, il aurait eu quatre-vingts ans en 2007 s’il vivait encore – et de sa mort le 11 décembre 2003. Cette section, où figure aussi une bibliographie consacrée à Ahmadou Kourouma, est coordonnée par nos collègues Bernadette Kassi, de l’Université du Québec en Outaouais, et Pierre-Kadi Sossou, de l’Université d’Ottawa.
Le numéro de printemps 2008 de NEF sera entièrement consacré à l’Océan Indien. Débutant par un essai de l’écrivaine mauricienne Ananda Devi, ce numéro contiendra des articles, des entretiens et une bibliographie, rassemblés par Bénédicte Mauguière, directrice générale du CIÉF de 2001 à 2007, en collaboration avec Dominique Ranaivoson pour Madagascar, Valérie Magdelaine pour La Réunion et Kumari Issur pour l’Île Maurice.
Le numéro d’automne 2008 de NEF, qui consacrera la majorité de ses pages à la littérature et à la culture francophones de Guyane, sera coordonné par la vice-présidente du CIÉF, Monique Blérald.
Également en cours de préparation : un numéro consacré à la création poétique en Europe, coordonné par Serge Bourjea, un numéro consacré à la guerre et la littérature, coordonné par Mark Benson, et un numéro consacré aux « Avatars du sujet », coordonné par Marie Carrière et Patrick Bergeron.

Nouveaux membres du Comité d’honneur et du Comité scientifique

En 2007, le Comité d’honneur a accueilli deux nouveaux membres : Ananda Devi, écrivaine de l’Île Maurice et récipiendaire du Certificat d’honneur du CIÉF au congrès 2007 de Cayenne en Guyane ; et Souleymane Bachir Diagne, professeur de philosophie à l’Université Northwestern aux États-Unis et ancien vice-doyen de Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, renommé pour son travail sur les philosophies africaines et islamiques. Le Comité scientifique, quant à lui, s’est enrichi de la présence de Lise Gauvin, professeure à l’Université de Montréal. La Rédaction de NEF tient à exprimer sa vive reconnaissance à ces trois personnalités pour leur collaboration à la revue.

Directeur des Recensions et Comptes rendus

Jean Levasseur, professeur titulaire au Département d’études françaises et québécoises de l’Université Bishop de Lennoxville au Québec, directeur des Recensions et Comptes rendus depuis bientôt vingt ans, prend sa retraite à l’automne 2007. C’est avec grand regret que la Rédaction se voit obligée d’accepter sa démission. Il continuera toutefois à représenter le Québec pour les recensions et comptes rendus de NEF.
Spécialiste depuis une dizaine d’années du dix-neuvième siècle canadien et franco-américain, Jean Levasseur a auparavant travaillé sur les théories de l’argumentation et le roman contemporain au Québec et en Acadie. Auteur d’articles et d’essais innombrables, il a aussi publié les livres suivants :
Anthologie critique de Rémi Tremblay, poète canadien-français et franco-américain du XIXe siècle, à paraître incessamment aux Presses de l’Université Laval.
Tremblay, Rémi, Un Revenant. Édition critique établie, présentée et annotée par Jean Levasseur. Sainte-Foy : Les Éditions de la Huit, 2003. Introduction IX-XCV ; notes 277-456 ; photographies. Seul témoignage (moitié fictif, moitié autobiographique) de la participation d’un Canadien français à la guerre de Sécession américaine. Édition originale : 1884.
Provost, Joseph. La Maison du coteau. Édition critique établie, présentée et annotée par Jean Levasseur. Sainte-Foy : Les Éditions de la Huit, 2000. Introduction VII-LXXX ; notes 57-110 ; documents inédits ; photographies. Seul roman protestant franco-québécois du XIXe siècle (1871).
Levasseur, Jean. Anatomie d’un référendum (1995). Le Syndrome d’une désinformation médiatique et politique. Montréal : XYZ, 2000. Sur les techniques argumentaires employées par les médias et les politiciens lors du référendum québécois de 1995.
Mark Andrews, professeur titulaire à Vassar College aux États-Unis et membre fidèle du CIÉF depuis quinze ans, prend la relève. C’est lui qui assurera désormais les fonctions de directeur des Recensions et Comptes rendus. De 2003 à 2006, Mark Andrews a également été membre du Conseil d’administration du CIÉF. Ses travaux portent avant tout sur la production romanesque antillaise récente – il a publié sur Gérard Étienne, par exemple – et son approche vise l’intersection de la représentation expérimentale et de l’expression culturelle. La Rédaction de NEF est très reconnaissante envers Mark Andrews pour sa collaboration et se réjouit de travailler longtemps avec lui.

Nouveau collaborateur pour les recensions et comptes rendus de l’Acadie

Nous avons le plaisir d’annoncer que David Lonergan, de l’Université de Moncton, a accepté de se charger des recensions et comptes rendus pour l’Acadie. Nous le remercions vivement et lui souhaitons la bienvenue dans l’équipe de NEF.

Recherche de collaborateurs/trices pour les recensions et comptes rendus

Nouvelles Études Francophones est présentement à la recherche de collaborateurs ou de collaboratrices qui se chargeraient, une fois l’an, de publier les actualités littéraires de l’Ontario et de l’Ouest canadien, d’une part, et du Moyen Orient francophone, d’autre part. Pour ce faire, elle ou il serait invité à établir des contacts avec les différentes maisons d’édition de ces régions, à y faire la demande de livres, et à procéder à la rédaction de brèves recensions, selon le modèle présent dans la revue. Annuellement, elle ou il devrait également trouver un collaborateur ou une collaboratrice qui accepterait de rédiger un compte rendu critique d’un ouvrage particulièrement important. Si cette tâche vous intéresse, nous vous prions de contacter Mark Andrews, directeur des comptes-rendus et recensions, à l’adresse courriel suivante : andrewsm@vassar.edu.

Contributions aux recensions et comptes rendus

Si vous souhaitez rédiger un compte rendu ou envoyer un livre à NEF pour inclusion dans les recensions ou comptes rendus, veuillez vous adresser au responsable ou à la responsable de la région francophone ou du genre (théâtre, cinéma) en question, dont les coordonnées sont disponibles sur la page en ligne des responsables. Pour toute information supplémentaire, veuillez communiquer avec Mark Andrews, directeur des Recensions et Comptes rendus :
Mark Andrews
Dept. of French and Francophone Studies
Vassar College, Box 251
Poughkeepsie, NY 12604, ÉTATS-UNIS
Courriel

Publications des membres recensées dans NEF

À partir du numéro de printemps 2007, NEF fait paraître dans les Actualités littéraires une liste des ouvrages publiés par les membres actifs de l’association. Voyez la page en ligne des Recensions et comptes rendus pour l’adresse du ou de la responsable à qui vous pouvez envoyer des nouvelles de vos publications si celles-ci ne sont pas déjà parues dans le bulletin électronique du CIÉF ou sur la page en ligne des Nouvelles et Annonces des membres du CIÉF (dans ce cas la revue dispose des données de vos publications). Signalons également que l’index des numéros antérieurs de la revue ne figure plus dans les volumes imprimés, mais peut être consulté en ligne, sur la page des archives de NEF.

La nouvelle librairie en ligne de NEF

Continuant ses efforts pour faciliter les commandes en ligne, le CIÉF a récemment créé une « librairie » pour la revue Nouvelles Études Francophones. Accédez à une page sécurisée pour toutes vos options : abonnement, achats de numéros individuels, d’articles en version électronique ou de tirés à part, même d’espace publicitaire, à régler par carte bancaire (transactions rapides, complètes, sécuritaires, avec confirmation et reçu immédiats).

Soumissions d’articles à NEF

Toute correspondance relative à la publication de NEF et à la soumission d’articles doit être adressée à :
Catherine Perry, rédactrice en chef
343 O’Shaughnessy Hall
University of Notre Dame
Notre Dame, IN 46556, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-574-631-6472
Courriel (cliquer sur le lien)
Notez que NEF ne publie pas les actes des congrès. Avant de soumettre une communication à la revue, un travail de réécriture s’impose afin de respecter la forme conventionnelle d’un article et le protocole MLA (Modern Languages Association). Voir le protocole de rédaction de NEF et les règles du MLA à www.mla.org (cliquer Publications et What Is MLA Style ?).

Conclusions

La Rédaction saisit l’occasion de la publication du Bulletin d’automne pour remercier chaleureusement les membres des divers comités de NEF pour leur précieuse collaboration et pour l’énergie qu’ils vouent de façon tout à fait bénévole au rayonnement de Nouvelles Études Francophones.
Nous vous invitons à visiter les nombreuses pages consacrées à NEF sur le site de la revue : www.cief.org/nef/. Vous y trouverez la composition détaillée des divers comités, les titres des articles et comptes rendus parus dans chaque numéro, les annonces de numéros spéciaux pour les années à venir, des instructions pour soumettre un article ou un compte rendu, les protocoles de rédaction concernant les articles et les comptes rendus, le moyen de vous abonner à la revue (si vous n’êtes pas membre du CIÉF), une page consacrée à la publicité, les coordonnées des responsables, des liens choisis expressément pour les auteurs d’articles et même une page descriptive en anglais.
Enfin, si vous aimez parcourir la revue de notre association, si vous y trouvez des informations utiles et des réflexions stimulantes, songez à y contribuer vous-même en travaillant avec notre équipe. Cette revue ne doit son existence et son succès qu’aux efforts d’un noyau motivé, certes, mais parfois épuisé, qui vous sera très reconnaissant de votre aide.

6. Le Congrès de Limoges du 29 juin au 6 juillet 2008

ORGANISATION

COTISATION AU CIÉF ET FRAIS D’INSCRIPTION POUR LE CONGRÈS

  1. Toute personne désirant être membre du CIÉF pour l’année en cours doit verser sa cotisation en septembre. La cotisation couvre la période de septembre à août. Il est possible d’adhérer à tout moment de l’année, mais pour être sûr d’obtenir le numéro d’automne de la revue, il faut envoyer la cotisation en septembre. Voir la page des formulaires dans le site du CIÉF pour obtenir le formulaire d’adhésion.
  2. Tout ou toute congressiste doit (1) adhérer au CIÉF en versant sa cotisation et (2) payer les frais d’inscription pour le congrès afin que sa session et sa communication figurent dans le Programme imprimé. Voir la page des formulaires dans le site du CIÉF pour obtenir le formulaire d’inscription.
  3. Les formulaires de cotisation sont à régler dès que la proposition est acceptée, avant le 15 mars 2008, et les frais d’inscription sont à régler avant le 30 avril 2008.

NB : Quatre semaines avant le congrès, le CIÉF remboursera 50 % des frais d’inscription pour les membres qui se désistent ; deux semaines avant le congrès il n’y aura plus de remboursement. La cotisation de membre n’est pas remboursable.

COMMUNICATIONS

Règlements à noter pour les intervenantes et intervenants

  1. On peut soumettre une proposition de communication soit à une présidente ou un président de session qui lance un appel (voyez la liste ci-dessous), soit en tant que communication individuelle, directement au comité d’évaluation. Les formulaires pour soumettre une proposition de communication individuelle se trouvent sur la page des formulaires du site du CIÉF.
  2. Nouveau règlement, voté à l’Assemblée générale de Liège, juin 2004 : Aucune ou aucun congressiste ne pourra donner plus d’une communication, avec l’exception possible des écrivains (décision à la discrétion de la présidente ou du président du CIÉF).
  3. Chaque congressiste ne peut soumettre qu’une seule proposition à une seule session à la fois. Il ou elle recevra un mot d’acceptation ou de refus de la personne responsable de la session.
  4. Toute communication doit être présentée en français, y compris les citations.
  5. La durée de présentation est de 15 minutes afin de laisser suffisamment de temps pour la discussion.
  6. Nouveau règlement, voté à l’Assemblée Générale de Liège, juin 2004 : Toute ou tout congressiste qui se désiste sans prévenir et sans excuse ne pourra pas participer au congrès suivant. Si une personne est empêchée de participer au congrès, elle doit envoyer un message non seulement au président ou à la présidente de la session où elle devait intervenir mais aussi à la présidente du CIÉF pour justifier le désistement.

Pour présenter une communication dans une des sessions sur la liste ci-dessous, contactez directement et dans les plus brefs délais la ou le responsable de la session qui vous intéresse. Il faut lui envoyer vos coordonnées, votre titre et un résumé de votre communication proposée (250 mots maximum).

SESSIONS

Règlements à noter pour les présidentes et présidents de sessions

  1. Une session doit être composée d’un minimum de 3 intervenantes ou intervenants et d’un maximum de 4.
  2. À chaque session il faut une ou un « secrétaire », dont la fonction consiste à remplacer la présidente ou le président de séance, pour présenter les intervenants au cas où la présidente ou le président ne pourrait assister à la session.
  3. Pour les sessions régulièrement offertes, la procédure est la suivante : aucun membre ne peut présider la même session deux fois de suite ; la ou le secrétaire de session devient automatiquement président ou présidente l’année suivante, ce qui garantit la continuité de la session d’une année à l’autre. Le ou la secrétaire permet donc l’alternance et s’occupe de la correspondance afin d’assurer le suivi de la session.
  4. Nouveau règlement, voté à l’Assemblée Générale de Liège, juin 2004 : Pour être confirmée, toute session devra inclure non seulement les titres mais aussi les résumés des communications proposées (250 mots maximum). Le formulaire d’information pour session complète comprend un espace pour chaque résumé de communication. Voir le formulaire de proposition de session complète dans le site du CIÉF
  5. La date limite pour proposer une session complète est le 15 janvier 2008.

Responsabilités des présidentes ou présidents de sessions

  1. Veiller à la qualité des communications proposées ; veiller à ce que les règlements concernant la soumission de communications (voir ce qui est dit précédemment) soient mis en application et que chaque participante ou participant à la session règle les frais de cotisation au CIÉF et d’inscription au congrès.
  2. Chaque présidente ou président de session doit aviser immédiatement toute personne qui propose une communication si la communication est acceptée ou refusée pour la session complète.
  3. Chaque présidente ou président de session doit aviser les participants dans sa session si cette session est acceptée ou refusée par le comité d’évaluation et s’il y a des modifications à faire avant qu’une session provisoirement acceptée soit incluse dans le programme.

RAPPEL : Par décision du Conseil d’administration, entérinée par l’Assemblée générale (Moncton, 1998), les congressistes sont responsables de la location de tout équipement audio-visuel nécessaire pour leur présentation au Congrès.

SESSIONS PROPOSÉES ET RESPONSABLES À CONTACTER

VEUILLEZ CONTACTER DIRECTEMENT LE PRÉSIDENT OU LA PRÉSIDENTE DE SESSION. N’oubliez pas que les responsables des sessions doivent compléter leurs sessions et soumettre leurs propositions avant le 15 janvier 2008.
Une communication qui n’est pas acceptée dans une session peut être soumise au comité d’évaluation en tant que communication individuelle avant la date limite du 15 janvier.

1) Récrire Médée ? La mère infanticide dans la littérature francophone actuelle

Présidente : Marie CARRIÈRE (Université du Nouveau-Brunswick)
Département d’études françaises
Université du Nouveau-Brunswick
C.P. 4400
Fredericton (Nouveau-Brunswick), CANADA E3B 5A3
Tél. : +1-506-447-3247
carriere@unb.ca
Les écrits d’infanticide maternel ne se veulent ni rares ni uniformes dans la littérature francophone actuelle. Les intervenants et intervenantes sont invités à sonder la thématique de la mère infanticide en littérature en traitant des questions suivantes, sans, forcément s’y limiter. Quelles conditions sociales sont mises à l’œuvre dans ces récits ? Le filicide s’avère-t-il exclusivement un phénomène pathologique, voire exceptionnel ? La mère infanticide a-t‑elle affaire au sacrificiel, à la cruauté, à l’altruisme ? Les récits d’infanticide seraient-ils issus d’un intertexte avec le mythe de Médée ou d’autres mythes fondateurs ? Les représentations littéraires de la mère infanticide s’avèrent-elles pertinentes aux images courantes, certes contradictoires, de la femme foisonnant dans les médias et dans la vie publique de tous les jours ?

2) Césaire 2008 : Identité, transcendance et actualité

Président : Kanaté DAHOUDA (Hobart and William Smith Colleges)
[Secrétaire : Elvire Maurouard, Université Paris III]
French and Francophone Studies Department
Hobart and William Smith Colleges
4166 Scandling Center
Geneva, NY 14456, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-315-781-3799
Fax : +1-315-781-3822
dahouda@hws.edu
L’œuvre d’Aimé Césaire occupe désormais une place capitale dans les champs de la francophonie et de la littérature mondiale, en raison surtout de son importance historique et de sa double qualité esthétique et idéologique. Avec l’effondrement des vastes mouvements de revendication nationalistes et l’évolution des dynamiques identitaires dans les espaces de postmodernité et de migration culturelle, quelle importance accorder à la présence littéraire de Césaire ? Que recouvre d’essentiel et de substantiel sa négritude dans le contexte de l’année 2008 ? En d’autres termes quelle est l’actualité de Césaire dans un contexte de production postcolonial et mondialisé, qui évolue dorénavant au rythme d’une poétique des relations généralisée ?

3) La Pédagogie interculturelle

Présidente : Mana DERAKHSHANI (Saint Mary’s College)
Department of Modern Languages
Saint Mary’s College
Notre-Dame, IN 46556, ÉTATS-UNIS
mana@saintmarys.edu
Cette session s’intéresse au domaine de l’interculturel dans les cours de langue, de culture, et de littérature. En tant que professeurs nous sommes toujours appelés à développer les compétences interculturelles des apprenants. Ceci est d’autant plus important que nous voulons faire connaître et aimer les œuvres littéraires et cinématiques de pays culturellement très éloignés de nos apprenants. Les communications dans cette session peuvent d’être d’ordre théorique ou pratique, mais elles s’adresseront à la question du développement de la compétence interculturelle.

4) Retour aux sources

Présidente : Frédérique CHEVILLOT (University of Denver)
524 W. Cedar Place
Louisville CO 80027, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-303-871-2171
Fax : +1-303-673-0468
fchevill@du.edu
Cette session s’intéresse au thème du retour au pays natal, aux sources, au lieu d’origine. Étant née à Limoges, le sujet de touche de près ; y retourner, un demi-siècle plus tard, relève tout à la fois de la joie et de la tristesse – de l’étrange. Je pense à Annie Ernaux rentrant à Yvetot pour y enterrer ses parents ; à Amélie Nothomb, retournant au Japon ; à la prise de conscience tragique d’Aimée Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal... La mémoire des origines trompe-t-elle ? Le souvenir des sources ne peut-il être que systématiquement mythique et idéalisé, ou tragique et rejeté ? Existe-t-il un juste milieu du souvenir de l’origine. La session s’intéresse aux auteur-e-s français-es et francophones des 20e et 21e siècles.

5) L’interaction de la littérature et de la peinture à l’époque moderne

Présidente : Simone GROSSMAN (Université Bar Illan)
74 rue Tchernikhovski
Jérusalem 92585, ISRAËL
simon49@bezeqint.net
Le tableau « provoque » la parole du descripteur, selon l’expression de Bernard Vouilloux. L’interaction de la littérature et de la peinture, d’une œuvre à l’autre, suscite toujours de nouvelles approches critiques. La peinture « prédispose »-t-elle le langage, comme le dit Vouilloux ? Peut-on parler à notre époque de complémentarité ou de synthèse entre les deux arts ? Le propos spécifique des intervenants consistera à évaluer les interférences de la peinture et de l’écrit dans la poésie et les œuvres narratives contemporaines de la francophonie. A l’aube du 21e siècle, comment s’effectue la mise en mots des tableaux dans l’écrit poétique et leur mise en récit dans les œuvres narratives ?

6) Écrire la guerre

Président : Marc BENSON (Collège militaire royal du Canada)
Département d’études françaises
Collège militaire royal du Canada
3330, Rue Amey
Harrowsmith (Ontario), CANADA K0H 1V0
benson-m@rmc.ca
Cet atelier invite des propositions de communication (250 mots maximum) voulant débattre tout aspect de la représentation littéraire francophone du conflit armé, qu’il s’agisse de guerres, rébellions, révoltes ou révolutions. Nous nous intéressons tout particulièrement aux communications portant sur des sujets tels : le bouleversement des consciences ; les dimensions psychologiques, spirituelles, morales de la guerre ; les descriptions de combat et les limites langagières ; le civil ou la femme en temps de guerre, le terrorisme des populations ; les séquelles de la guerre (retour des soldats, prisonniers de guerre...) ; la guerre et l’idéologie ; le « clash des civilisations » ou récits postapocalyptiques.

7) Retraduire : refaire, défaire, parfaire, contrefaire ou satisfaire ?

Présidente : Pier-Pascale BOULANGER (Université Concordia)
Département d’études françaises
Bureau LB 601
1455, boul. de Maisonneuve Ouest
Montréal (Québec), CANADA H3G 1M8
pierpascale.boulanger@concordia.ca
À ne pas confondre avec la rétrotraduction, la retraduction a ceci de particulier qu’entre elle et le texte original se trouve déjà une traduction. Ainsi, on peut la croire doublement informée et motivée. Est-elle activité passive de mise au goût du jour ou activité de contestation ? Puisque, selon Berman, on retraduit contre une traduction, quels sont les stratégies, enjeux et effets sociaux, politiques et culturels ? Et pourquoi retraduire ? S’agit-il d’« enrichir » ce qu’Henri Meschonnic nomme une traduction-introduction, de réactualiser un texte, de libérer des éléments censurés ? La question peut se poser dans l’optique diachronique, lorsque différentes retraductions d’un texte sont produites à des époques (historiques, esthétiques) successives. Dans une dynamique synchronique, comment expliquer la cohabitation de retraductions à une même époque.

8) Violence et littérature contemporaine

Présidente : Lucie LEQUIN (Université Concordia)
[Secrétaire : Irène Oore, Dalhousie University]
Études françaises
1455, boul. de Maisonneuve Ouest
Montréal (Québec), CANADA H3G 1M8
Tél. :+1-541 848 2424, poste 7505
Fax : +1-514 848 4542
Lucie.Lequin@Concordia.ca
La violence ne connaît ni dieu ni frontière ni sexe. Elle est tantôt retenue dans l’inconscient, tantôt exercée en plein jour, parfois à plein-temps. Cet atelier se veut une investigation sur la représentation de la violence dans la littérature contemporaine. Il essaiera de rendre compte du fonctionnement de la violence. Que se passe-t-il quand la violence se déploie ? Le meurtre spirituel est-il un délit ? La violence, réelle ou symbolique, gestuelle ou verbale, peut-elle mener à l’inscription de la vie ? La violence collective que sont les guerres ne participe-t-elle que de la haine ou encore de l’envie ? Le cycle peut-il être rompu ? Le pardon est-il possible ? Autant de questions, et d’autres encore, pour retracer ce fil qui se dévide dans l’écriture contemporaine.

9) Émergence de l’essai au féminin : témoignages et engagements des écrivaines africaines francophones

Présidente : Sonia LEE (Trinity College)
300 Summit Street
Hartford Connecticut 06106, ÉTATS-UNIS
sonia.lee@trincoll.edu
Aujourd’hui, beaucoup de romancières africaines écrivent aussi des essais, ce qui leur permet de poser le masque de la fiction pour prendre la parole en leur nom et en tant que citoyennes du monde. Ces voix nouvelles qui questionnent et qui dérangent bousculent parfois la forme de l’essai à la Montaigne pour un essai-fiction plus en accord avec une sensibilité contemporaine. Cette session se propose d’examiner ce renouveau de l’essai par les écrivaines africaines.

10) Tradition orale et écriture romanesque

Présidente : Monique BLÉRALD (Université des Antilles et de la Guyane)
Vallée de Bourda
16, avenue Cassias
Cayenne 97300, GUYANE FRANÇAISE
monique.blerald@gmail.com 
Bon nombre d’auteurs puisent dans les ressources de la littérature orale. Mythes, contes, chansons, dictons, personnages populaires sont intégrés habilement dans les textes romanesques. En réconciliant l’oral et l’écrit, ces écrivains redonnent non seulement sa place au patrimoine linguistique et culturel de leur région, mais ils expérimentent également de nouvelles formes d’écriture qui s’affranchissent du modèle occidenta, démarche qui repose sur des motivations d’ordre idéologique, culturel et(ou) esthétique. Cette session se propose d’interroger quelques œuvres « hybrides » qui s’inspirent de l’esthétique orale et qui montrent cette fusion entre l’oralité et la scripturalité.

11) Spectacle, discours théâtral, et représentation dans la diaspora roumaine d’expression française

Présidente : Domnica RADULESCU (Washington and Lee University)
514 Taylor Street
Lexington Virginia 24450, ÉTATS-UNIS
radulescud@wlu.edu
Cette session se propose d’examiner de manière interdisciplinaire les complexités artistiques du discours théâtral à la fois en tant que texte dramatique et en tant que spectacle et représentation sur scène au milieu des diasporas roumaines francophones. On encourage des communications sur le théâtre de tels dramaturges comme Matei Visniec, ou de tels metteurs en scène comme Silviu Purcarete ou encore d’autres hommes et femmes de théâtre roumains d’expression française. On encourage aussi des perspectives différentes sur la poétique du texte dramatique ainsi que sur la poétique du spectacle et les innovations que la diaspora roumaine apporte dans le cadre du théâtre francophone moderne et contemporain.

12) Marie-Claire Blais avant Soifs

Présidente : Janine RICOUART (George Mason University)
Modern and Classical Languages 3E5
4400 University Drive
Fairfax VA 22030. ÉTATS-UNIS
Tél : +1-703-993-1230
jricouar@gmu.edu
Toute communication sur un ou l’autre aspect de l’œuvre blaisienne avant  Soifs sera bienvenu dans cette séance consacrée à cette écrivaine québécoise contemporaine qu’est Marie-Claire Blais.

13) Les derniers Blais : la série des Soifs

Présidente : Roseanna DUFAULT (Ohio Northern University)
PO. BOX 240
Ada Ohio 45810, ÉTATS-UNIS
r-dufault@onu.edu
Cette séance portera sur les derniers livres de Marie-Claire Blais de la série Soifs : trois romans parus à ce jour, un quatrième d’ici le prochain CIÉF. Tout aspect de recherche sur cette série sera bienvenu.

14) L’édition dans le monde francophone

Présidente : Alexandra GUEYDAN (Université Yale)
24 Bay State Ave, apt. 2
Somerville MA 02144, ÉTATS-UNIS
alexandra.gueydan@yale.edu
Malgré l’existence de nombreuses maisons d’édition qui publient de la littérature francophone en dehors de l’Hexagone, la plupart des œuvres étudiées par la critique universitaire sont aujourd’hui publiées et diffusées en France, et s’adressent souvent au lectorat français. Que ces maisons d’édition soient héritées de la période coloniale, ou qu’elles aient vu récemment le jour, elles représentent un pôle éditorial qui rivalise avec Paris. Nous invitons des contributions qui s’interrogent sur l’histoire, le développement et l’avenir de tels marchés en dehors de l’édition parisienne. Comment ces maisons d’édition arrivent-elles à survivre ? A quel point la production littéraire est-elle influencée par la situation géopolitique et économique de telles entreprises ? Quels auteurs choisissent de s’y publier ? Et pour quelles raisons ?

15) Technologie et pédagogie

Présidente : Rose Marie KUHN (California State University Fresno)
1655 West Tenaya way
Fresno Californie 93711-1971, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-559-278-6890
Fax : +1-559-439-5126
rosemk@csufresno.edu
Théorie et pratique sur l’utilisation de la technologie pour l’enseignement de la culture, de l’histoire, de la littérature et du français langue étrangère. Pistes de réflexion et exemples concrets (logiciel et présentation multimédia, utilisation originale d’Internet, création de sites Web, vidéoconférences, etc.) qui permettraient de présenter la matière académique traditionnelle sous une forme médiatique dynamique qui satisferait à la fois les exigences d’un public estudiantin habitué aux stimulations multimédia et celles, rigoureuses, de notre discipline.

16) Afriques ou Amériques, les identités au prisme des poésies contemporaines

Présidente : Christiane MELANÇON (Université du Québec en Outaouais)
Département d’études langagières
C.P. 1250, Succ Hull, bureau F-1007
Gatineau (Québec), CANADA J8X 3X7
Tél. : +1-819-595-3900 poste 4429
Fax : +1-819-595-4450
Courriel
Une Afrique, des Afriques, une Amérique, des Amériques, quelles avancées la réflexion menée par les poètes de ces continents permet-elle quand il s’agit de définir les identités du monde ? La problématique de l’identitaire reste, au fil des ans, une trame de réflexion majeure pour comprendre l’évolution de la pensée, de l’histoire, de l’imaginaire et pourquoi pas de la littérature, des sociétés contemporaines. En se construisant des « postures littéraires » individuelles [Jérôme Meizoz, 2004], les poètes contribuent à l’activité définitoire des identités au sens collectif. L’examen de celles-ci dans un échantillon de poésies d’Amérique et d’Afrique subsaharienne permettra de faire avancer à la fois la compréhension de ces postures et du rôle de la littérature dans la construction et l’évolution des identités.

17) Le secret dans les littératures francophones du Sud

Présidente : Véronique BONNET (Université Paris XIII)
27 rue Léon Fontaine
Saint-Gratien 95210, FRANCE
veronique.bonnet8@wanadoo.fr
Trace d’un savoir tu ou caché, la phénoménologie du secret prend une dimension particulière dans les littératures francophones du Sud, où le langage désigne les occultations de l’histoire. Endogène, le secret remplit une fonction originelle dans la constitution des communautés : celle d’y inclure l’intime et la séparation avec l’autre – en particulier l’étranger auquel on cache ou confie le secret (Simmel). Aussi, il se trouve à l’intersection des mémoires individuelle, familiale et collective. En s’intéressant aux traitements romanesques de la polyphonie, de l’occulte ou de l’énigme, aux narrations dissidentes, aux écritures de soi, on interrogera cette obligation souvent faite à la littérature de révéler ou dévoiler sans trahir, et qui peut conduire à demander « pardon de ne pas vouloir dire » (Derrida).

18) Lettres persanes 2008 : Écrivains iraniens d’expression française

Présidente : Mana DERAKHSHANI (Saint Mary’s College)
Department of Modern Languages
Notre Dame, IN 46556, ÉTATS-UNIS
mana@saintmarys.edu
Depuis la Révolution islamique de 1979, la diaspora iranienne s’est étendue dans le monde y compris dans les pays francophones. Dans cette communauté d’exilés, on voit apparaître un nombre d’écrivains iraniens, romanciers, poètes, auteurs de bandes dessinées, d’expression française. Cette littérature de l’exil porte un regard pénétrant à la fois sur la terre maternelle que l’on a quittée et la terre d’accueil où l’on est « autre » au sein d’une nouvelle culture. Cette session se propose de reconnaître les contributions de ces écrivains iraniens à la littérature francophone. Marjane Satrapi, Serge Rezvani, Parviz Kharzai, Nahal Tadjadod, Chahdortt Djavann, Evrahim Baran, et Ladane Azemour, sont parmi les auteurs qui ont choisi la langue française pour s’exprimer.

19) Les éléments autobiographiques dans l’œuvre romanesque de Marguerite Duras : L’Amant et Le Barrage contre le Pacifique

Présidente : Roxaneh NAGHSHI (York University)
Faculty of Arts
4700 Keele St
 Toronto (Ontario), CANADA M4W 3S5
Tél. : +1-416-736-2100, poste 77068
rnaghshi@yorku.ca
Comprendre la chronologie des êtres et des choses dans son œuvre et dans sa vie. Elle était opposée à tout projet biographique. Essayer d’éclairer son sujet, comme un metteur en scène au théâtre et de comprendre son modèle de l’intérieur, sans pour autant le juger ? Comment l’auteur a remodelé, modifié puis, ressuscité trois personnages clés, la mère, le frère et l’amant. La démarche d’un chercheur qui tente d’extirper une vérité est semée d’embûches. Car la vérité est fragile, insaisissable. Elle s’évanouit sans cesse au cours de la recherche, résistant mal à la complexité du vécu. Sa propre vie est le principal matériel de son œuvre. Besoin d’explorer et atteindre la vérité de sa vie ?

20)Quelques notes sur des littératures francophones exo-hexagonales

Présidente : Nadia GHALEM
5122, Côte des Neiges
C.P. 45971, Montréal (Québec), CANADA H3T 2A5
nadiag@sympatico.ca
Dans quelle mesure les littératures du Maghreb sont-elles « analysables » à l’aide de critères « occidentaux », n’y a-t-il pas là une dimension nouvelle à explorer ? La recherche se concentrera sur les ressemblances et différences entre Kateb Yacine, Malika Mokeddem, Anne Hébert et Jacques Ferron. Nous irons chercher chez Mariama Bâ et Ahmadou Kourouma, la résonance dans la littérature subsaharienne. Bref, un survol du kaléidoscope des littératures francophones exo-hexagonales.

21) Soldats « indigènes » et reconstitution mémorielle

Présidente : Agnès PEYSSON-ZEISS (Bryn Mawr College)
755 Oakview Rd
Ardmore PA 19003, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-610-526-5387
apeyssonze@brynmawr.edu
Cette session vise à examiner l’existence des « tirailleurs indigènes » à travers les guerres et à réhabiliter leur mémoire. Que ce soit au travers d’œuvres littéraires, de documents historiques ou de films, la vie de ces hommes de terrain dévoués à la France sera étudiée, et les pas de ces grands absents du tumulte mémoriel français reprendront ainsi vie sous nos yeux

22) L’esclavage, la mémoire de l’esclavage dans les littératures française et francophone

Présidente : Arzu ETENSEL ILDEM (Université d’Ankara)
Birlik Mahallesi, 11. Sorak, 26/15, Çankaya
Ankara 06610
TURQUIE
aeildem@ttnet.net.tr
Le thème de l’esclavage apparaît de plus en plus souvent dans la littérature des Caraïbes. La mémoire et la souffrance des anciens esclaves sont vénérées par leur descendance. On voit apparaître dans les romans le mythe de l’esclave marron qui représente la première révolte contre le système esclavagiste colonial. Dans la littérature française des 18e et 19e siècles quelques rares écrivains ont abordé le sujet de l’esclavage, mais il faut surtout attendre le 20e siècle pour que les écrivains français s’intéressent vraiment à la souffrance de ces millions d’esclaves employés jadis dans les colonies françaises.

23) L’écriture est un jeu responsable.

Présidente : Evelyne WILWERTH
265, avenue de la Reine
Bruxelles 1020
BELGIQUE
evelyne.wilwerth@skynet.be
Inscrite dans la série « Facettes du métier d’écrivain », lancée par Evelyne Wilwerth et Colette Nys-Mazure, cette session accueille donc uniquement des écrivains. Cette fois, nous nous focaliserons sur la notion de responsabilité (à travers la légèreté, le côté ludique de la création).

24) Voyage et mondialisation : dimensions francophones

Présidente : Claire KEITH (Marist College)
Department of French
Poughkeepsie NY 12601, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-845-575-3000, poste : 2267
claire.keith@marist.edu
Notre session pour 2008 invite les communications qui étudient les textes de voyage d’expression française à la lumière de la réflexion critique actuelle sur l’interaction du voyage et des processus de mondialisation. Seront bienvenues les analyses littéraires ou interdisciplinaires sur toutes périodes, ainsi que les présentations théoriques qui s’intéressent à la recherche d’expression française dans le domaine du voyage.

25) L’islam dans la littérature francophone actuelle

Présidente : Catherine PERRY (University of Notre Dame )
Dept. of Romance Languages and Literatures
343 O’Shaughnessy Hall
Notre Dame IN 4655, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-574-631-6472
cperry@nd.edu
Le 21e siècle a été marqué dès son début par la violence et la tragédie survenant au cœur du monde occidental. Dans quelle mesure les écrivains francophones d’origine musulmane en sont-ils affectés ? Comment représentent-ils l’islam dans leur œuvre littéraire ? Comment des écrivains tels que Tahar Ben Jelloun ou Yasmina Khadra ou encore Chahdortt Djavann l’interprètent-ils ou essayent-ils de le réinterpréter ? À quels lecteurs s’adressent-ils ? Par quels moyens littéraires le font-ils ? Quelles sont les potentialités et les limites de chaque genre littéraire dans ce processus ? Cette session se propose de suivre l’appel du penseur tunisien Abdelwahab Meddeb : « l’islam devient une question qu’il est du devoir de tous de porter. Ce doit être aussi une tâche qui concerne l’homme occidental, l’homme américain » (Contre-prêches, Seuil, 2006, p. 35-36).

26) Littérature nationale et mythologie régionale

Présidente : Danielle Dubois-Marcoin (Institut national de recherche pédagogique)
19 allée de Fontenay
BP 17424
69347 LYON Cedex 07, FRANCE
danielle.dubois-marcoin@inrp.fr
La littérature en langue française s’est constituée très tôt en littérature nationale
pour des raisons historiques et politiques (centralisme précoce renforcé par la monarchie absolue au XVII
e siècle qui impose son classicisme comme modèle – un modèle qui continue d’exercer encore largement sa suprématie. Cependant émergent ici et là, à tel ou tel moment, des mythologies régionales qui s’expriment à travers des œuvres littéraires revendiquant leur ancrage sur un territoire régional. Dans quelles circonstances cela se produit-il, quels sont les intérêts spécifiques de ces ouvrages, comment sont-ils reçus, à l’école et ailleurs ?

27) Cartographie de la haine et de l’amour dans la littérature

Présidente : Jocelyne LE BER (Collège militaire royal du Canada)
Département des études françaises
CP 17000, succ. Forces
Kingston (Ontario), CANADA K7K 7B4
Tél. : +1-613-541-6000, poste 6317
jocelyne.le.ber@rmc.ca
Comment appréhender les liens qui existent entre la littérature, la haine et l’amour en passant par la violence dans la littérature ? Dans leurs écrits, les écrivaines dénoncent la haine et la violence dont elles font l’objet au sein de leur foyer. C’est ainsi « que, tantôt brûlante et brutale, tantôt insidieuse et glaciale, une haine inlassable hante les foyers et saccage les relations privées ». Quelle inimaginable cruauté dresse l’un contre l’autre les amants qui un jour se sont aimés d’un amour tendre et sans condition. Comment cet amour s’est transformé en une violence qui ravage les familles unies par une longue vie de labeur et d’émotions partagées. Cet atelier s’intéresse aux textes de tous genres.

28) Littérature et photographie : texte et images dans les œuvres francophones contemporaines

Présidente : Cécile HANANIA (Western Washington University)
165 South 46th Street
Bellingham Washington State 98229, ÉTATS-UNIS
hanania68@comcast.net
Alors que de plus en plus d’artistes sondent les possibilités créatrices de l’intermédialité, la session se propose d’explorer la relation entre le texte et la photographie dans les œuvres littéraires françaises ou francophones très contemporaines (de la fin du XXsiècle à aujourd’hui). Présence simultanée des mots et des photos (La chambre claire de Roland Barthes) ou alternance des deux moyens d’expression dans des volets séparés (Les dormeurs de Sophie Calle), que les deux supports s’accompagnent, se redoublent, se comblent ou se nient, la session analysera les enjeux (esthétiques, philosophiques, sentimentaux, commerciaux, etc.) et les modalités du passage du texte à l’image, leur complémentarité ou leur contradiction.

29) Innovations formelles du récit au Canada : la lecture comme message ?

Président : Benoît TRUDEL (The University of Western Ontario, Sorbonne Paris III)
Département d’études françaises
London (Ontario), CANADA N6A 3K7
btrudel@uwo.ca
L’objectif de cette session est de mettre en évidence la richesse esthétique de la prose francophone au Canada. Qu’elle corresponde à un nouveau procédé ou à un renouvellement d’une technique connue, l’innovation formelle sera à la base des discussions. Celle-ci, puisqu’elle demande au lecteur un effort plus important, ne donne-t-elle pas jour à une esthétique où la lecture devient le message ? Pour tenter une réponse, il faudra explorer de nouvelles stratégies d’écritures, que celles-ci se situent au niveau de la langue, du genre ou de l’énonciation, qu’elles concernent l’univers fictionnel ou plutôt le « hors-texte ». Différentes options quant aux axes de recherches sont possibles : l’étude d’un texte particulier ; un survol de l’œuvre d’un auteur ; une étude transversale, soit synchronique ou diachronique.

30) Le corps de la femme dans la poesie populaire de « mouguef »

Président : Nizar JLIDI (Abwab Theatre)
Abwab Theatre 5e Avenue Hedi Chaker
Tataouine 3200
TUNISIE
abwabtheatre.tunisie@yahoo.fr
De la lecture des poèmes chantés par nos poètes, on peut déduire que le corps de la femme constitue un thème privilégié. Parler du corps de la femme, c’est avant tout le décrire dans un mouvement qui part du général au particulier, suivant une lente progression. Nous nous proposons d’approfondir la compréhension de ce thème dans la poésie de chanteurs du mouguef. Nous allons traverser cet univers par étape tout en essayant de chercher pourquoi cette description dans une société arabo-musulmane est basée sur la séparation des sexes.

31) Les procédés d’écriture dans l’œuvre d’Aminata Sow Fall

Présidente : Della GOAVEC (University of Central Missouri)
236, Martin, University of Central Missouri
Warrensburg Missouri 64093, ÉTATS-UNIS
dgoavec@ucmo.edu
L’objectif de cette session consiste à examiner les procédés d’écriture d’Aminata Sow Fall afin de combler un vide qui existe dans ce domaine. Dans une interview avec Françoise Pfaff, Aminata Sow Fall trace les lignes maîtresses de son programme littéraire : « Je me suis mise à écrire en prenant comme modèle la société dans laquelle je vivais. Je m’inspire d’abord de ce que j’observe et de ce que j’entends autour de moi». L’angle thématique que privilégient les chercheurs devrait être complété par des études stylistiques qui permettent à l’auteur de transformer une parole ordinaire en une parole poétique. Le rêve, le dialogue, la narration, le récit enchâssé, sont autant de techniques qui méritent d’être examinées.

32) Identité et engagement dans la littérature francophone

Présidente : Nicole AAS-ROUXPARIS (Lewis and Clark College)
Palatine Hill
Box 30
Portland Oregon 97219, ÉTATS-UNIS
nicole@lclark.edu
Cette session se propose d’examiner les rapports entre les concepts d’identité et d’engagement dans le roman francophone contemporain. La quête identitaire (imaginaire ou réelle) est-elle associée à la notion de territoire ? S’exerce-t-elle dans un territoire précis délimité par des frontières, ou entraîne-t-elle nécessairement un déplacement vers l’ailleurs ? Dans quelle mesure cette quête identitaire est-elle reliée directement ou indirectement au concept d’engagement (personnel, social ou politique).

33) Injures et autres langages de la violence

Président : Georges FARID (Université du Québec en Outaouais)
[Secrétaire : Christiane Melançon, Université du Québec en Outaouais]
C.P. 1250, succ. Hull
Gatineau (Québec) , CANADA J8X 3X7
Tél. : +1-819-595-3900 poste 4416
Fax : +1-819-595-4450
georges.farid@uqo.ca
Qu’on s’attache à l’étude du lexique, des noms de peuple, des œuvres littéraires ou d’autres formes artistiques, comme le cinéma, des thèmes tels que refus de l’altérité, rejet, racisme, violence verbale et haine surgissent souvent. La présente session, qui se veut multidisciplinaire, vise à approfondir les questions qui lient l’art à l’injure et aux autres langages qui expriment ou dénoncent la violence dans les mondes d’hier et d’aujourd’hui.

34) Camille et Paul Claudel génies et enfer

Président : Michel Brethenoux (Centre de Recherches Jacques PETIT Besançon)
9 rue du Parc
Anguerny 14610
FRANCE
mbrethenoux@orange.fr
Les Claudel, les Atrides en Tardenois, ces deux génies insolites ont vécu un drame de complicités et de ruptures, si complexe qu’il faut revenir aux sources. Revisitons la généalogie, la géologie de « la Hottée du diable », cette atmosphère d’apocalypse qui imprégna leur enfance. C’est d’un tel enfer qu’ils ont tenté de délivrer leur âme captive pour substituer le rythme au chaos. Camille, complice longtemps dévouée à son cadet admiratif, est séquestrée chez les fous. Chargé de la sinistre procédure Paul, pendant 30 ans, ne fera rien pour desserrer la main de fer de la mère, ni même pour honorer ce corps dont il célébra la beauté : « moi,j’ai tout réussi ; elle, elle n’a abouti à rien ! ». Or, en secret, le chrétien confessait : « en un certain sens, je considère ma vie comme ratée. » Le faux-frère est-il l’imposteur qui fait dire : « S’il n’y avait pas eu Camille, il n’y aurait peut-être pas Paul » ? Redécouvrir, chez Paul, Camille en filigrane, voir que son visage l’habite de plus en plus, que la Gorgone décapitée de 1902 lui tache l’âme de sang, un sang indissoluble de l’Océan christique du mystère de la Rédemption ; ce parcours s’impose pour comprendre que cette « possédée » à exorciser, cette âme séquestrée est sortie, est sauvée.

35) La réécriture des mythes dans la littérature et la culture française et francophone

Présidente : Metka ZUPANCIC (Université d’Alabama à Tuscaloosa)
MLC, Box 870246
University of Alabama
Tuscaloosa Alabama 35487-0246, ÉTATS-UNIS
Tél. : + 1-205-348-5133
Fax : +1-205-348-2042
mzupanci@bama.ua.edu
Un texte littéraire, un phénomène culturel cachent toujours des structures de pensée, voire des structures de l’imaginaire qui permettent de découvrir un paradigme mythique à l’œuvre derrière l’événementiel, derrière l’anecdote. Ces mythes réactualisés, réécrits, témoignent pour leur part des tendances générales dans la conscience d’une époque particulière, d’un ou d’une auteure, ou encore d’un groupe littéraire ou artistique. C’est sur les modifications et le renouvellement des mythes anciens de cultures et d’origines disparates, tels que manifestés surtout dans l’ambiance culturelle contemporaine, qu’invite à réfléchir cet appel de propositions.

36) Francographies : Pour qui écrit-on ?

Présidente : Oana PANAITE (Indiana University-Bloomington)
1020 E. Kirkwood Ave.
French and Italian, BH 642
Tél. : +1-812-855-1134
Fax : +1-812-855-8877
opanaite@indiana.edu
Cette session invite des communications portant sur le statut culturel et la réception des littératures dites « francophones ». Quelles sont les différences entre le public « idéal » et le public « réel » ? Que visent ces artistes ? Écrire sur l’Afrique, sur la Nouvelle Calédonie ou sur Haïti, mais être publié en France ou au Québec – est-ce une forme de schizophrénie postcoloniale ou une occasion d’évoluer vers la « littérature-monde » ? Les écrivains francophones sont-ils des écrivains sénégalais, martiniquais, etc., de langue française ou des écrivains français nés au Sénégal, à la Martinique, etc. ? Merci d’envoyer les propositions en français (300 mots) avec une courte notice biographique.

37) Objets et objectifications dans les littératures francophones du XIXe siècle.

Président : Jean LEVASSEUR (Université Bishop’s)
Université Bishops
2600, Rue Collège
Sherbrooke (Québec) , CANADA J1M 0C8
Tél. : +1-819-822-9600, poste : 2488
Fax : +1-819-822-9661
jlevass@ubishops.ca
Le concept d’objet et d’objectification en littérature est à la fois simple et complexe. L’objectification peut n’être qu’une expression métaphorique servant à matérialiser une idée autrement trop compliquée ; elle peut être aussi une figuration, où les idées se font images, ou encore une personnification, alors qu’un personnage devient idée. L’objet, à son tour, discret ou omniprésent, peut prendre une multitude de significations et jouer un rôle important, essentiel, dans la mise en scène d’une œuvre, d’une action, etc. L’art, écrivait même Melville, est une objectification du sentiment. Cet atelier se propose donc d’examiner, soit en synchronie, soit en diachronie, l’importance de certains objets, ou de certaines objectifications, dans les littératures francophones du XIXe siècle

38) Le désir d’Amériques de J.-M.G. Le Clézio

Président : Claude CAVALLERO (Université de Savoie)
Université de Savoie
27, Rue Marcoz, BP 1104
Chambery Cedex France 73011
Claude.Cavallero@univ-savoie.fr
L’attirance de J.-M.G. Le Clézio pour l’histoire et la culture des pays d’Amérique latine a profondément marqué son œuvre. D’abord placée sous le signe de l’émerveillement et du rejet de la modernité (Haï, Le Rêve mexicain), sa fascination particulière pour l’ancien Mexique s’ouvre progressivement à la question des populations autochtones du Nouveau Monde (La fête chantée, Ourania). S’affirme dès lors un « désir d’Amériques » plus tangible, plus contemporain, que l’écrivain – résident du Nouveau-Mexique – nourrit dans l’idée d’une certaine liberté des hommes et la présence vivante des cultures métisses. L’objectif de la session sera d’éclairer ce multiple désir d’Amériques exprimé au fil des textes, mais aussi dans les rapports que l’œuvre tisse avec d’autres œuvres littéraires ou artistiques.

39) Le Clézio et les arts

Président : Thierry LEGER (Kennesaw State University)
[Secrétaire : Isabelle Roussel-Gillet]
1000 Chastain Rd
Bldg # 2201
Kennesaw Georgia 30144, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-770-423-6124
tleger@kennesaw.edu
Nous sollicitons des projets de communication (résumés de 10 lignes « corpus clairement indiqué » et brève microbiographie de 5 lignes) pour présenter une session ou deux sur le thème « Le Clézio et les arts ». Il est possible d’opter pour une approche qui croise les arts : peinture, cinéma, photographie, musique, chant, danse. Transmettre les projets en copie aux deux adresses de courriel ci-dessus.

40) L’identité en tant que problématique dans le cinéma et les littératures francophones

Président : Jean-Luc DESALVO (San José State University)
One Washington Square
Clark Hall 421
San Jose Californie 95192-0091, ÉTATS-UNIS
Tél. : +1-408-924-4620
Fax : +1-408-9244607
desalvoj@email.sjsu.edu
Dans le cadre de cette session, nous nous proposons d’aborder le sujet de l’identité en tant que problématique dans le cinéma et les littératures francophones sous l’angle, notamment, des études socio-historiques et encore à partir du thème de la crise identitaire.

41) De Nerval à Davenson, la chanson populaire (Davenson) révisée à la lumière des SHS

Président : André-Marie DESPRINGRE (CNRS)
15 Rue de Constradt
75015 Paris, France
Tél : +33-694474163
desprin@vjf.cnrs.fr
« la raison essentielle qui explique l’intérêt si fidèlement porté à la chanson populaire par le public cultivé : c’est la valeur propre, la valeur esthétique de ces petites œuvres.[…] Chefs d'œuvres... de notre tradition culturelle nationale » (Davenson [1944] 1977 : 22).
Faire comprendre, à l’aide d’exemples enregistrés ces trente dernières années, l’apport de la chaîne de transmission orale, son rôle dans la transformation de répertoires créés le plus souvent par des lettrés depuis au moins le XIIe siècle. L’œuvre d’un peuple tout entier est tout à la fois « enrichissement ou appauvrissement », aide à la transmission de valeurs au sein d’un monde d’illettrés, de rêves et d’espoir, certes français, mais plus largement européens voire américains.

42) De ceux qui racontent et ceux qui prophétisent : où placer Gérard Étienne ?

Présidente : Judith Sinanga- Ohlmann (University of Windsor)
401 Sunset Avenue
Windsor (Ontario)
Canada   N9B 3P4
Tél. : (519) 253-3000, poste : 2063
ohlmann@uwindsor.ca

42) De ceux qui racontent et ceux qui prophétisent : où placer Gérard Étienne ?

Présidente : Judith Sinanga- Ohlmann (University of Windsor)
401 Sunset Avenue
Windsor (Ontario)
Canada   N9B 3P4
Tél. : (519) 253-3000, poste : 2063
ohlmann@uwindsor.ca
« Il y a une imagination qui raconte et une imagination qui prophétise ; ceux qui racontent aux enfants d?aujourd?hui et ceux qui veulent montrer la voie aux élites futures : ce ne sont pas souvent les mêmes. » (Les Afriques politiques, 72)
Gérard Étienne est-il la voix qui raconte ou celle qui prophétise ? Selon Alain Ricard, il existe deux catégories d'écrivains : ceux qui racontent et ceux qui prophétisent.  Nous irons plus loin en postulant que ceux qui racontent s'occupent moins de la portée de leur message, de l'éducation, de la sensibilisation des personnes qui liront leurs productions alors que les auteurs qui prophétisent sensibilisent le public lecteur à divers problèmes sociaux qu'ils affirment ou qui les obsèdent. Dans ce cas, leurs oeuvres se démarquent des autres par un ton dénonciateur, accusateur et reflètent même un aspect éducatif pour la société.  Qu'en est-il dans l'oeuvre de Gérard Étienne ?  Est-il de ceux qui racontent ou de ceux qui prophétisent
?

 

7. Le CIÉF et d’autres associations

Organisation d’une session CIÉF au congrès 2008 de la MLA

Parce que le CIÉF a entamé une procédure d’affiliation avec la MLA (Modern Language Association), il nous faut organiser une session au congrès 2008 de la MLA, qui aura lieu à San Francisco (soit fin décembre, soit début janvier). Pour qu’une association soit affiliée avec la MLA, il lui faut organiser deux sessions. Notre collègue Jack Yeager, ancien membre du Conseil d’Administration et ancien vice-président par intérim du CIÉF, a organisé une session remarquable en 2004. Il reste maintenant à organiser la seconde avant de pouvoir envoyer une requête officielle d’affiliation à la MLA.
Étant donné que les membres de la direction du CIÉF sont trop pris par leurs responsabilités et tâches administratives, nous demandons à toute personne intéressée de nous faire part de leur intention d’organiser une session pour le CIÉF. Il serait excellent qu’un membre actif de notre association se charge de ce projet. Pour ce faire, veuillez contacter la Présidente du CIÉF, Christiane Melançon, avec cc: pour Catherine Perry, qui pourra vous expliquer la démarche à suivre.
Une note d’explication pour nos membres à l’étranger : la MLA, association fondée aux États-Unis en 1883, regroupe des milliers d’enseignants et de chercheurs en langues et en littératures. Il est donc très important, pour la plus grande visibilité et reconnaissance du CIÉF, d’être membre affilié de la MLA.

8. Écrits et nouvelles de nos membres (cliquez sur le lien)